Discours de Dakar suite

Monsieur Guano défend son texte "Le discours de Dakar n’exprime aucun sentiment de supériorité. Il parle aux Africains non comme à des enfants, mais comme à des frères."

Ai-je le tort de penser que ce texte est purement et simplement une logorrhée ou une diarrhée verbale?

Il me semble avoir lu que ce sophiste, à la manière de Louis-Ferdinand Céline, fait primer le style (LF C : "Je suis un styliste, si je peux dire, un maniaque du style, c'est-à-dire que je m'amuse à faire des petites choses." Interview avec Madeleine Chapsal, L'Express, 1957) mais il ne confondra que les imbéciles.

Quand Louis-Ferdinand Céline écrit sur une merde il est une merde, quand il écrit sur un poilu c'est un poilu. Les mots sortent en flot de cette facultée que Louis-Ferdinand Céline a eu d'être aussi dégueulasse que son époque, de ses contemporains. Et de cette position basse, il a parfois aperçu les lumières minuscules qui éclairent l'humanité.

Le seul point commun qu'il y a entre le style de l'un et celui de l'autre c'est le flot des mots. Chez l'un c'est une oeuvre littéraire et empathique géniale, chez l'autre c'est l'air du vide.

Je ne connais pas la profondeur de la production d'expert économique de cet orateur, mais si elle est au niveau de ses discours politiques alors je ne m'étonne plus du marasme capitaliste actuel.