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Le blog libertaire et anarchiste de NicoCerise
16 juillet 2008

Journal sans couilles et sans chattes

Plus de Siné dans Charlie Hebdo.

Triste lecture. J'ai feuilleté 3 fois le journal pour voir où était cité Siné. Ici par Cavanna qui cite Siné le coquillard (je ne comprends pas le sens du qualificatif). Ah enfin en page 3, en petit caractère.

Premier message de Val : "J'assume cette négligence". Phrase creuse qui ne veut rien dire. Du Fabius, du Juppé.

Deuxième message des autres : "Nous regretterons aussi Siné". Non seulement ils le vire mais en plus ils l'enterre. C'est nul.

Doublement nul.

J'ai essayé de lire le reste, mais tout me semble plat. L'anti-cléricalisme vient de perdre une fenêtre d'expression. Ils se sont couchés, ils ont été vaincus.

Dois-je pour autant rejoindre le camp des vainqueurs ? Bêler avec les moutons et baisser mon froc pour me faire enfiler ?

Non, cette victoire montre bien la puissance de l'adversaire.

VIVE SINE, VIVE DENIS ROBERT

VIVE LA FRANCE LIBRE

MORT AUX CONS ET VIVE L'ANARCHIE

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Commentaires
N
@ouanda : je viens de voir qu'il y a un lien entre votre commentaire et celui de Parkane. Mon cerveau lent fume.
N
@ouanda : je suis comme rantanplan je viens de comprendre siné file. Je continue à chercher le sens et l'essence de votre commentaire.
N
@ouanda : vos commentaires sont souvent enigmatique mais avec élégance. J'apprécie votre visite même si vous semblez me désapprouver.
O
1er coup de cravache donné par un cheval, mais par manque de fer, il n'a laissé qu'une faible marque sur son propre postérieur.<br /> principe de droit équestre : " pas de prime à l'imbécilité ".<br /> Fin de l'escalade par la voie ferrata.
P
La polémique c'est comme le cul. Pour provoquer des sensations de plus en plus fortes, il faut frapper de plus en plus fort. Et il arrive qu'un coup de cravache placé au mauvais endroit au mauvais moment, fasse s'évanouir le plaisir au profit de la seule douleur. Que cette affaire autour du dérapage sinèsque prenne de l'ampleur juste au moment où Dieudonné fait de Le Pen le parrain de sa fille n'est certainement pas un hasard. L'amalgame entre antisionisme et antisémitisme est un classique du genre, mais il est très habile de mêler l'insulte aux Sarkozy à cette mayonnaise, car ainsi l'antisarkozysme deviendra un racisme punissable par la loi. Si ce vieux cheval de Siné n'a pas anticipé ces implications, c'est assez emmerdant quant à son état mental, s'il l'a fait exprès c'est vraiment un vieux con.
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