L'art d'avoir toujours raison
J’ai essayé de poster un commentaire sur le site d’embrun qui est un site de référence car jamais j'avais trouvé de mauvais goût le titre le nègre d'Obama à propos de Jon Favreau (chief speechwriter to Senator Barack Obama). La discussion qui a suivie m’a fait penser à l’art d’avoir toujours raison et rentre dans la catégorie logorrhée.
Dans beaucoup de situations notamment professionnelles vous pouvez être confrontés à ces maîtres de la rhétorique.
Le texte de Schopenhauer « L’art d’avoir toujours raison » est publié à titre posthume en 1864. « L’originalité de ce petit traité est d’analyser, dans la tradition d’Aristote, une forme de discours très proche de l’usage que nous faisons quotidiennement du langage. Il s’agit de cet art du dialogue qu’est la controverse.
Ce qui domine dans ce dialogue est la volonté de s’affirmer, de faire prévaloir ce que l’auteur nomme une « vanité innée » au détriment d’une vision exacte et relativement objective des choses. L’exercice de ce discours se fait dans des conditions parfaitement étrangères à toute préoccupation théorique et philosophique. La plupart des protagonistes n’hésitent pas à recourir à toutes les formes de malhonnêtetés intellectuelles et de mauvaise foi.
En présence d’interlocuteurs de ce genre, ceux-là mêmes avec lesquels nous sommes chaque jour confrontés, l’attitude logique n’est pas seulement dérisoire mais elle est surtout vouée à l’échec. L’exigence de vérité apparaît dès lors comme le cadet des soucis de la plupart des gens, particulièrement des politiques comme des gens de communication qui ignorent aujourd’hui jusqu’au nom de la sophistique. » François Brooks
Je vous laisse consulter la liste des stratagèmes ici.
Je ne retiendrais qu'une seule réponse celle signée Eolas
Eolas a dit :
En tant que président du Club des Culs-Serrés (que j'ai rejoins uniquement pour que tu comprennes que tous tes espoirs sont vains), j'approuve Cerise. Le libre usage par chacun des mots qu'il souhaite est une dérive pernicieuse et intolérable de notre société, et il est bon que des gens comme elle, qui n'ont rien d'utile à faire de leurs dimanches, puissent s'autoproclamer sycophante à temps perdu, et viennent de leur bouche en cul de poule (ceci dit avec un énorme respect envers les poules) donner des leçons de penser-correct chez le roi du coussin péteur.
Maintenant, allons exiger le retrait du mot nègre des œuvres de ces racistes de Césaire ou Senghor.
Il y a tout l'art de la rhétorique dans cette réponse : partager le point de vue de l'adversaire, puis le moquer, puis exagérer. Bien sur ce contradicteur est un avocat, donc c'est un professionnel de la controverse.
Je lui rappelerais l'Ultime stratagème : Soyez personnel, insultant, malpoli.
Va enculer les poules ça à l'air de t'exciter.
Pour les autres : je vous laisse entre-vous vous pensez comme des moules.
A bientôt mes amis.