Capitulation boursière (suite)

Dans la série on nous cache tout, on nous dit rien.

Si l'argent quitte le système bancaire classique et la bourses c'est qu'il est ailleurs.

- Dans les fonds souverains : fond de placement géré par les états notamment des états pétroliers et des états non libéraux. Naïveté des libéraux : les états sont de puissants gestionnaires capitalistes. Le nouveau modèle de capitalisme d'état est arrivé. Allez les états occidentaux soudez vous pour sauvez un système d'enrichissement privé démesuré qui ne profite qu'à quelques milliers de personnes.

- Dans les fonds de placement qui veulent une rentabilité de 20% là où la croissance est seulement de 1%.

- Dans les poches de milliardaires qui ne savent plus quoi faire de leurs millions : yacht de luxe, Club de foot etc

Les futures Babylones du capitalisme mondial sont en cours de construction : après NY qui va prendre la place : Abou Dhabi.

Pendant ce temps les entreprises et les particuliers sont privés d'argent pour investir.

Alors continuons à vivre au dessus de nos moyens.

Comments

[nicocerise]

@Waid : avec plaisir mais sans copines j'ai le mal de mère.

[waid]

ouf j'avais vendu mes actions avant la chute pour m'acheter un yacht et continuer à vivre.

un petit tour de mer ça vous dit ?

[nicocerise]

@Parkane : on nous cache tout ce qui ne nous empêche pas de savoir. Je n'ai pas de formation d'économiste mais je te comprends sur la distinction argent et valeur (question complexe que tu expliques simplement, merci).

Ce que je me posais comme question c'est la crise (durable) des 2 grandes institutions du capitalisme (banque et bourse) face aux acteurs que sont les fonds de placement et les fonds souverains.

Quand à la bonne vielle règle du capitalisme, j'espère qu'elle est connue et comprise par tous les électeurs et lecteurs.

[parkane]

Ne confondons point argent et valeur. Ce qui disparaît actuellement ce n'est pas l'argent, personne est en train de brûler des billets de dollars, au contraire, la planche à billets chauffe un max. Ce qui s'évapore ce sont des valeurs boursières, c'est à dire des valeurs fictives, mais qui ont néanmoins servi de garantie pour l'emprunt d'argent vrai. Mais comment rembourser de l'argent vrai quand les actions qu'on comptait vendre très cher ne valent plus rien ? Eh bien, on demande à l'état, tout simplement, selon la bonne vieille règle du capitalisme : Privatisons les profits, socialisons les pertes.