Willy Angèle MEDEF Guadeloupe
Quel titre à la con. Et ça n'a rien à voir avec le sujet du blog. Mais je trouvais interessant depuis que je parle de Domota de parler de son interlocuteur et de revenir à avant les émeutes pour comprendre comment le fait révolutionnaire se déclenche. Voir aussi les premières actions contre TOTAL. POINTE-A-PITRE, Guadeloupe, 16 septembre 2008 (CaribCreole.com) : Willy Angèle, Guadeloupéen, bon teint, a succédé à Christian Viviès à la tête du MEDEF. C'est bien la première fois que cette structure patronale, véritable club fermé, n'est pas dirigée par un « blanc créole » A l'échelle de la Guadeloupe, toute proportion gardée, W. Angèle serait au Medef une sorte de « Obama » Gwada. Il s'explique pour CaribCreole.com. J'ai conscience que la société Antillaise est encore marquée par le fait racial, toutefois, en ce qui me concerne, je ne suis pas très sensible à ces préjugés et représentations sociales. Je me considère comme un homme libre, responsable de ses actes, et capable d'influer sur son devenir. |
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Il y a un peu plus de 2 ans, après une longue période de réflexion interne et de discussion entre les différentes commission du MEDEF de Guadeloupe nous avons initié une démarche originale concernant la construction de notre devenir économique et social ; nous l'avons intitulé dans notre jargon interne : la « révolution silencieuse ». Pour cela, nous nous sommes inspirés de nos cousins du Québec qui ont fait, eux, leur « révolution tranquille ». |
CC1 : Depuis quelques mois, la situation sociale est plutôt calme, l'UGTG ne bloque plus le port, Jarry fonctionne, avez-vous acheté la paix sociale ? Avez-vous des contacts officiels ou officieux avec la nouvelle direction de l'UGTG.
W.A : Nous discutons avec tous nos partenaires sociaux y compris L'UGTG.
Nous avons certes des visions différentes du monde mais cela ne nous empêche pas d'échanger nos points de vue et de nous enrichir mutuellement.
Concernant la paix sociale, le Medef et les entrepreneurs de Guadeloupe ne sont pas assez riches pour l'acheter durablement, d'ailleurs même si nous en avions les moyens, je ne pense pas que cela soit un moyen judicieux de construire la cohésion sociale de notre communauté.
C'est pour cette raison que le MEDEF préfère favoriser et participer au développement de la cohésion sociale de la société Guadeloupéenne cela nous parait un objectif plus cohérent, plus éthique et plus positivement ambitieux.
Pour cela nous discutons avec tous les partenaires qui le désirent afin de dégager un socle commun de valeurs et d'ambitions partagés qui devraient nous permettre construire un projet commun de développement pour notre pays.