26 avril 2009
Se pencher sans se courber
René Char nous demande : “Ne te courbe que pour aimer.” (Poème pulvérisé)
« Le poète recommande : Penchez-vous, penchez-vous davantage. Il ne sort pas toujours indemne de sa page, mais comme le pauvre, il sait tirer parti de l'éternité d'une olive ». (Seuls demeurent, 1948, Gallimard).
“Guérir le pain attabler le vin.” Ce sont aussi les mots du poète. Mais Char sait que guérir le pain revient à lui donner sa place, au-dessus de toute doctrine, et son goût d’amitié. Ce révolté échappe au sort de tant de révoltés qui finissent en policiers et il s’élèvera toujours, d’où qu’ils viennent, contre ceux qu’il appelle les affûteurs de guillotine. " Extrait Camus parle de Char Copyright : Catherine et Jean Camus.
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