Darcos entre la bible et le code
Un article dans l'Osservatore Romano. (5/8/2009) signé
Xavier DARCOS,
Membre de l’Institut,
ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville
Dont l'objet est : le commentaire de l'encyclique Caritas in veritate
Voir ici notamment (attention si vous cliquez maintenant sur le lien vous ne reviendrais plus)
Je vous donne la première phrase :
S’adressant à un monde déboussolé, inégalitaire et traumatisé par les spasmes d’une crise globale, l’encyclique Caritas in veritate vient à point nommé, telle une clarté traversant les sombres nuées.
A la mi juillet je soulignais que ce même Darcos avait une vision "plutôt sombre" de la situation, la lecture de la prose papale lui fait vraiment du bien. C'est presque miraculeux.
Et la dernière :
La lecture de cette encyclique, portée une ferveur spirituelle magnifique, ne donne pas l’impression d’une méditation abstraite ou d’une oraison. Rarement un pape aura touché d’aussi près le réel pour en disséquer les maux et pour proposer, avec pragmatisme et lucidité, les plus utiles contrepoisons. Puisse son message être entendu ! "
Oh oui encore de l'extase, ouiiiii.
Entre les 2, le ministre n'emploi pas les mots de son sacerdoce : travail, salarié, droit (bon une fois quand même pour les droits fondamentaux, faudrait pas déconner à donner des droits superflus ou dérisoires), chomeur ou chômage.
Voilà où en est la république française : un joli retour de la restauration.
C'est ça le sarkosysme.
Addendum : à la fameuse cérémonie de la chaise percée où un joyeux volontaire doit aller sous la chaise vérifier la masculinité du pape et déclarer fièrement : " Dugas habeas et ben pendent, amen" je pense que nous avons trouvé un volontaire.
Pour ce qui est de vérifier celles du membre de l'institut, cela sera inutile.
Car comme qui disait l'académicienne :
Les couilles de mon grand-père
Sont pendus sous la coupole
Et ma grand-mère se desespère
de les voir se désécher.