Clearstream : roman de renart
Le roman de Renart est d’abord une satire de la société féodale où le roi Noble-Chirac, le lion, et sa cour sont très éloignés des préoccupations quotidiennes des petits barons. Certains, comme Renart-Sarkozy, en profitent pour faire leur propre loi, décimant les poulaillers, grugeant leurs compères (le loup-Villepin, surtout). Tant et si bien que, les plaintes affluant, le roi-Chirac, se voit obligé de juger Renart-Sarkozy.
Cela ne s'est pas passé tout à fait comme cela. Renart a pris la place de Noble et veut pendre à un croc de boucher Yssengrin-Villepin.
Le portait de Renart :
Au nombre des derniers (animaux sauvages) se trouva le goupil, au poil roux, au naturel malfaisant, à l’intelligence assez subtile pour décevoir toutes les bêtes du monde. Le goupil ressemblait singulièrement à ce « maître » passé dans tous les genres de fourberies, qu’on appelait Renart, et qui donne encore aujourd’hui son nom à tous ceux qui font leur étude de tromper et mentir. Renart est aux hommes ce que le goupil est aux bêtes : ils sont de la même nature ; mêmes inclinations, mêmes habitudes ; ils peuvent donc prendre le nom l’un de l’autre.
Or Renart avait pour oncle sire Ysengrin, homme de sang et de violence, patron de tous ceux qui vivent de meurtre et de rapine. Voilà pourquoi, dans nos récits, le nom du loup va se confondre avec celui d’Ysengrin.
Ce jour est publié un bestiaire de l'affaire clearstream et notamment
“Certains ont des morpions, moi j’ai Malka” de Denis Robert
"je n’ai pas un QI de pétoncle" de Rondot