Pissez moi dessus, Maitre

Jusqu'à quel point sommes nous capable d'aller dans la servilité?

L'homme arrivé au sommet du pouvoir est tenté d'en abuser. Et sur qui ? Sur son entourage. Les hommes qui s'approchent du pouvoir dépendent entièrement de lui.

Car il existe un pouvoir plus important que tout les autres, le pouvoir de nomination. Et en France dans la constitution de la Vème république, le pouvoir de nomination est concentré entre les mains du président et de son premier ministre.

Il y a quelques choses de pourri au royaume de France quand ce pouvoir créé l'avilissement, l'asservissement, la larbinisation. Les ministres et autres hommes soit disant de pouvoir se trainent par terre sous les saillies du maitre, ils chantent ses louanges quand il les insulte.

L'institution devient alors complètement une chaîne d'avilissement. Vous serez jugé à votre capacité de louer votre maitre. Les flots de louanges, de flatteries, de dithyrambes seront synonymes de postes à responsabilité. Le valet pourra se croire maître et à son tour être le maillon de la chaine hiérarchique de la soumission.

Pitoyable spectacle.

Pitoyable spectacle qui fait passer les sieurs Larcher et Accoyer pour des résistants quand ils testent la longueur de leurs laisses. Petite sortie qui n'est pas innocente au moment de nommer des membres du conseil constitutionnel. Nominator doit partager ce pouvoir avec les présidents des assemblées. Que pensez-vous qu'il fisse ? Il essaye de leur imposer son choix bien sur.

Chiez-moi dessus, mon bon maître.