Les privilèges engendrent les privilèges
Ainsi la cour des comptes relève que l'argent va à l'argent même quand il s'agit de l'argent de l'état.
Il semble que pour certains c'était évident et que pour d'autres mêmes si on le prouve c'est une basse communication politique.
Nicolas Sarkozy et François Fillon aurait pu être des réformateurs. Ils manquaient de quoi :
- de constance principalement c'est une qualité indispensable à qui veut réformer
- de recul : il faut savoir se facher avec tous le monde quand on réforme
- de courage : faire du chiffres (non remplacement d'un fonctionnaire sur deux) et de la cartographie (justice et l'armée) ce n'est pas réformer c'est tailler dans le vif.
Ils ne l'ont pas fait. Allez prouvez moi le contraire.
Et quand ce n'est pas fait régulièrement les privilèges continuent à grignoter la république.
C'est dur de s'attaquer aux privilèges car ils sont nombreux à en profiter et les privilèges des uns sont basés sur les privilèges des autres : le privilège des grandes familles parisiennes s'appuient sur les privilèges des dirigeants des grands lycées parisiens qui s'appuient sur les privilèges des agrégés qui s'appuient sur le privilège de tous ceux qui travaillent dans un lycée Parisien, qui s'appuie sur le privilège de tout ceux qui arrivent à mettre leurs enfants dans un lycée parisien.
Ainsi le privilège n'est pas de droite ou de gauche, et les socialistes ont aussi leur lot de privilégiés. Sauront-ils trouver dans leur rang les quelques ministres capable de réformer et s'attaquer aux privilèges plutôt que de noyer le poisson dans les injustices ou les inégalités? Au moins pendant 1 an, 1 an et demi.