Despérance 2011

La despérance, néologisme de mon invention est un sentiment (non pas la perte de l'espérance mais l'idée que l'espérance n'existe pas) qui m'a habité lorsque j'ai découvert les photos des années 30 de pendaisons de noirs chez pensez bibi qui me font voir en horreur les racistes bien conscient et fier de leur mal pensance d'aujourd'hui.

L'espoir de vie revient avec Dancing Auschwitz de Jane Korman à l'invitation de l'épicier. Les camps d'extermination devaient exterminer sans laisser de trace. C'est raté.

Tient d'ailleurs le poème bitter fruit devenu strange fruit a été écrite par un juif Abel Meeropol (Aka Lewis Allan). Cette information je l'ai trouvé chez Raphaël.

On y parle de la Cote d'Ivoire, où les pirigeants (le pire remplace la direction) évoque sans vomir la possibilité de guerre civile ce qui veut dire : viol, lynchage, massacre.

Si l'on évite la guerre l'année sera peut-être bonne.

Comments

[tatum]

@ Didier Goux: avanies ça s'écrit sans h.
Merci qui ?

[nicocerise]

@Tatum : oui c'est enfin une belle idée pour dépasser le tourisme bête et ses cartes postales. Attention toutefois aux suiveurs il y a une production de sens derrière cette idée de danse.

[tatum]

Nico, merci d'avoir posté "Dancing à Auschwitz". Adolek Kohn est un type formidable (le plan où il fait le V de la victoire, dans son t-shirt "Survivor", fait la nique à tous les sophistes, à tous les artisans de l'oubli et de la falsification, aussi à tous les peine-à-jouir), on aimerait être son petit-fils (ou sa petite-fille) pour danser avec lui. Le court métrage de sa fille, Jane Korman, est un des plus beaux films de l'année.
Et merci pour Courbet.
Bonne année, amigo

[nicocerise]

Je me rends compte que ce premier article va à l'encontre du désir d'espérance d'Hessel me m'en excuse mais lui il fait un best seller

[nicocerise]

@Didier : non je ne pense pas comme cela. Les images de pendaisons ou de lapidations nous viennent aujourd'hui de sociétés musulmanes,la Chine, la Russie, beaucoup de pays Africains sont confrontés à ces meurtres. De l'Amérique je garde ces images atroces de tortures. De la France les tondues de la libération.

L'horreur n'a pas besoin d'une qualité meilleure.

"Toujours sous les cris enthousiastes des spectateurs" dites-vous.