Ressentiment du pouvoir et joie libertaire

C'est la pire maladie mentale : elle se prénomme envie, jalousie, concupiscence, convoitise.

Depuis Nietzsche, le ressentiment est resté attaché au pauvre, à l'homme sans pouvoir qui envie le riche, l'homme au dessus des lois, l'homme libre, le fort.

C'est le sentiment du faible face à la force.

De cette idée, Nietzsche appelle à un renversement des valeurs : il faut dé-judéaïser, dé-christianiser,dé-démocratiser et dé-socratiser l'échelle des valeurs. Il faut valoriser : la force, la joie, la réussite et non la souffrance et la victime.

Je ne supporte pas de voir certains hommes qui se pensent puissants ne pas voir que ce sont eux les hommes du ressentiment.

Jean-Marie Messier (vous pouvez prendre un exemple plus contemporain) qui pour justifier son salaire se compare à un footballeur. Sa politique vers les médias et notamment Universal n'est-elle pas dicté par le ressentiment - lui le petit gros qui veut cotoyer les stars. Lui le chef d'entreprise français qui veut un appartement immense donnant sur central park.

Nicolas Sarkozy, dans sa conquête de Neuilly, ses mariages avec la jet set. Lui qui ne fait pas partie du serail, à qui rien n'est donné. N'a-t-il pas puisé son énergie dans le ressentiment. Et s'il n'est pas populaire, est-ce que nous n'allons pas subir la force de son ressentiment. Nous avons intérêts à l'aimer, car il fait payer cher le manque d'amour.

Mais nous, hommes anonymes libertaires, anarchiste, nous pouvons être du côté de  la joie, de la puissance de vivre, de l'action solidaire. Notre "tous ensemble" si gai, si fort ne resonne-t-il pas encore dans leurs oreilles. Ce n'est pas seulement la masse qui a impressionné que la joie des défilés. Affirmons notre coté libertaire dans la joie et non comme un ressentiment.

Soyons heureux ensemble, l'homme du ressentiment ne comprend pas le bonheur. C'est comme cela qu'on le reconnait. Mais attention, il voudra nous le faire payer. (à suivre)

Cf l'article l'homme du ressentiment dans l'antisophiste